Café Sexo : la littérature érotique…

 Au Café Bulle rue de la Cloche verte…

De quoi parle-t-on, et à qui parle- t-on, et de quoi « ça » nous parle, quand on aborde le sujet si vaste, complexe et passionnant de la littérature érotique?

C’est à ces questions, et bien d’autres encore, que notre prochain Café Sexo, à sa façon, avec son style, ses goûts et ses humeurs, va tenter de répondre à Angoulême ce mercredi 4 mai prochain de 20:00 à 22:30, au Café Bulle à Angoulême…

Et pour qui encore viendra poser cette autre question bien légitime de « c’est quoi au fait un café sexo? », nous vous renverrons à une croisée des chemins et des styles, entre les concepts du café littéraire, citoyen, philo, mais concocté à notre façon : qui parle d’amour, de sexualité, de sensualité, de sociologie, d’anthropologie, d’histoire, de médecine, de culture, de genre, de rôles sociaux de sexe, et bien plus encore! Qui laisse la place aux échanges, sans cependant parler de soi; qui permet les débats, en toute bienveillance et dans le respect de celles et ceux qui s’expriment. Qui permet d’apprendre, de comprendre, d’éveiller nos curiosités, d’enrichir notre vocabulaire (!) et nos pratiques pourquoi pas…

Un Café Sexo, ce serait donc pour nous à chaque fois une recherche minutieuse et bien documentée, des rencontres érudites insolites et joyeuses, une soif d’apprendre de comprendre et de s’enrichir mutuellement, de partager, de s’étonner, de ne pas rester sur des idées reçues, des représentations stéréotypées, des jugements de méconnaissance.

Notre Café Sexo, nous le construisons ensemble, avec vous, et le prochain existe grâce à des contributrices érudites, des comédiennes inspirées, et un Café Bulle dont Thierry, le patron, est le bienveillant facilitateur, dans un écrin parfait pour ces sujets somptueux!

Et, sachant qu’il y aurait une littérature érotique à trouver et adapter pour chacun-e- à notre sensibilité, notre excitabilité, nos orientations sexuelles, nos goûts et nos fantasmes, quelques extraits choisis pour vous mettre en appétit et chercher qui sont les auteur-e-s…

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 « Isabelle sciait mes épaules, s’arc-boutait, m’escaladait, s’ouvrait, s’enfonçait, aspirait, se balançait et me balançait. (…) Isabelle se soulevait, lente, lente, ses lèvres intimes se refermaient sur ma hanche. »

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« -Pas eu trop peur?

Presque sans bouger, elle fit »non » de la tête. Les inégalités de la route imprimaient à son corps un doux balancement, reins cambrés dans une pose érotique, le regard fixe, humectant de temps à autre ses lèvres d’une langue rose et agile, elle rêvait. (…)

D’un brusque coup de volant, il rangea la Buick sur le bas-coté de la route :

-Je t’aime « Nic ».

Dans la bouche de Juan le verbe d’amour se dépouilla de toute poésie, rude, il évoqua l’idée d’un rut sauvage. (…) »

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« Quand je la vis debout devant la glace, nue hormis sa culotte, je dus convenir qu’elle avait un corps magnifique. ses seins étaient blancs et pleins, ronds et tendus, avec d’éclatants mamelons comme des fraises.

-Qu’est-ce que tu attends pour ôter ça aussi? dis-je, montrant la culotte.

-Non, pas maintenant, répondit-elle, soudain modeste et légèrement rougissante.

-Je te l’ai retirée moi-même tout à l’heure, dis-je. Pourquoi n’est-ce plus la même chose? (…) »

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« Gardons en mémoire le résonnant, le bouffi et le rembourré. Notons le président, pour lequel j’ai un faible, car j’y vois de la majesté. Sachons qu’au dix-septième siècle, parmi les précieux, on disait l’ami des fauteuils et le confident des coussins. Dans les milieux ecclésiastiques, que nous n’aurons garde d’oublier, on dit volontiers le reposoir, comme dans la phrase :  » Je vais mettre un cierge au reposoir. (…) »

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Textes tirés de « Histoires de censure,  anthologie érotique « de Bernard Joubert / La Musardine et de « Les mots et la chose, trésors du langage érotique »  de Jean-Claude Carrière/Points

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